Exposition « Rêverie Urbaine : Kaldéa, Emyart’s, Anna Conda »
8 janv. > 9 mars 2024
Vernissage mercredi 10 janvier, 18h-21h
Théâtre Toursky International, 13 003 Marseille
Pour cette nouvelle année, nous avons le plaisir de vous présenter la prochaine exposition de street-art organisée par Garidell14 : RÊVERIE URBAINE avec les artistes féminines Anna Conda, Emyart’s et Kaldea. Cette exposition collective est accueillie par le Théâtre Toursky à Marseille, du lundi 6 janvier au samedi 24 février 2024, prolongation jusqu’au samedi 9 avril 2024.
Le vernissage aura lieu le mercredi 10 janvier 2024 de 18h à 20h.
Ces trois artistes d’art urbain qui se connaissent bien pour avoir exposé ou peint des fresques ensemble, vous invitent à une rêverie urbaine et à découvrir leur univers coloré tout en poésie où évoluent des personnages féminins emprunts de force et de douceur.
Anna Conda est une artiste russe qui habite et travaille entre Paris et Valence en Espagne. Son parcours artistique commence à Ekaterinbourg sa ville natale de Sibérie occidentale où elle apprend les techniques traditionnelles de création de tissus et d’objets de décoration en feutre.
En arrivant en France en 2011, elle poursuit sa formation en modelage et sculpture classique en argile. Puis sa recherche artistique s’oriente vers le dessin et les peintures murales. Elle suit des études d’Art Plastique et Sciences d’Art à la Sorbonne à Paris et donne des cours d’art aux enfants du Centre Spirituel et Culturel russe à Paris.
La connexion à la nature, l’intérêt au cosmos, ses énigmes et ses mystères, la sagesse des peuples indigènes d’Amazonie et leur connaissance du monde végétal et animal, la philosophie des Grecs anciens, l’insertion de motifs archaïques et symboles cosmopolites, tout cet ensemble donne à ses créations un aspect multiculturel où chacun peut se retrouver et s’identifier. Également, de son univers artistique, se dégage un érotisme et une sensualité toute féminine. Son art oscille entre art académique et art contemporain. Sans limites, il s’exprime sur toiles mais aussi sur des façades de très grande taille. De gigantesques portraits où les détails restent présents et nous interpellent et où la nature a sa place. Des dégradés et des couleurs vives ou pastels réveillent et révèlent un autre monde imaginaire dans cette grisaille urbaine.
Anna Conda tire son nom d’artiste d’une très belle histoire. Au cour d’un voyage au Pérou où elle contribuait à la réfection et à la décoration d’un centre médical, Anna avait pour supports d’expressions d’immenses murs et de nombreux objets. Reprenant les motifs Shipibos, elle y intègre une partie de son imaginaire et dessinera un immense serpent qui lui conféra le nom d’Anna Conda.
Anna Conda collabore avec différents artistes, différentes galeries d’art et participe à de nombreux projets de street-art dans le monde.
Après cinq ans d’étude à l’Ecole Boulle (2011-2016), Emyart’s (Emeline Mougeot) commence sa carrière professionnelle dans le dessin comme Designer en Haute Joaillerie.
En 2020, elle bifurque vers le street-art sur la scène parisienne pour vivre sa passion du dessin et s’exprimer en toute liberté sur de grandes surfaces et tous les supports dans la rue. Après avoir pratiqué plusieurs techniques de dessin et de peinture, c’est avec le pastel à l’huile qu’Emyart’s trouve son style, et qu’elle associe à d’autres techniques comme la bombe aérosol ou la peinture. L’utilisation du pastel à l’huile en extérieur sur de grande surfaces, en fait une de ses particularité par rapport aux autres street-artistes.
Passionnée par le portrait, elle développe différents univers colorés autour de visages et d’effets de matière. Chaque regard est travaillé avec beaucoup d’émotion et de finesse, regard qui est pour elle : « l’élément le plus captivant de ses créations car tout est dans l’expression des yeux ». Cette artiste urbaine développe la technique du pastel jusqu’à des effets de transparence et de superposition qui confèrent profondeur et richesse à son travail. Toujours en évolution, Emyarts déploie une activité intense et diversifiée, notamment dans la rue qu’elle envisage comme une scène libre où son art prend tout son sens, mais aussi dans les galeries d’art où elle expose régulièrement.
Kaldea (Kaldea Nakajima) est une artiste française autodidacte vivant à Paris. C’est au début des années 2000 que Kaldéa commence à peindre sur toile. Son style pop japonisant vite reconnaissable s’impose et évoluera au fil du temps.
En 2011, une opportunité en Allemagne lui permet de peindre sur d’autres supports et des surfaces plus grandes, comme des containers et des voitures. Très vite, elle peint sur des murs qui lui offrent de plus grandes possibilités encore de s’exprimer artistiquement. La rue devient alors pour elle un espace de création qui lui permet de peindre en grande taille.
Lors de ses nombreux voyages, Kaldéa a pu peindre plusieurs murs dans différents pays : la rencontre de différentes cultures, personnes est pour elle une très grande richesse et une source intarissable d’inspiration.
Kaldéa peint le plus souvent des portraits de femmes dont la bouche est en forme de trèfle, sa signature en quelque sorte, dans des couleurs souvent acidulées. Son univers visuel est inspiré par la culture pop et urbaine, mais aussi par la mythologie, les religions et les mœurs tribales. Ce mélange donne un résultat à la fois futuriste et rétro qui donne une vraie personnalité à ses œuvres dans lesquelles on retrouve ses propres codes, sa propre histoire, son propre langage.
Pour Kaldea, chaque œuvre doit provoquer chez le spectateur une émotion forte.
L’exposition est en Entrée Libre et visible tous les jours de la semaine.
Outre sa riche programmation de pièces de théâtre, le Toursky offre par ailleurs un espace de restauration avec terrasse et un bar.
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